Initiation 2Nous avions elle et moi beaucoup en commun, une même passion pour les romans de Stephen King, comme moi elle était fan du groupe Placebo, elle aussi aimait lire, aller au cinéma et ses parents étaient également divorcés, bien que ce dernier point semble être si répandu désormais.Son père vivait en France et paraissait aussi absent que le mien hormis le fait qu’il avait une bonne situation et avait un sens plus responsable en ne laissant pas sa progéniture dans le besoin financier.Elle et moi avons échangé au fil du temps de nombreux messages, nous nous sommes apprivoisées l’une et l’autre, je n’avais d’elle qu’une simple photo où elle était en pleine élan, le corps tendu , le bras armé pour décocher la balle qu’elle tenait en main avant de marquer un but gagant pendant un match de hand , sport qu’elle pratiquait depuis toute jeune comme moi la gym.Au fil des mois nos conversations devinrent plus fournies et personnelles et elle semblait en matière de coeur mais aussi de corps être à mille lieux de mon désert affectif tant elle me citait le nombre de garçons qu’elle avait fréquenté.En seulement 6 mois de correspondance elle avait cité les prénoms de trois diffèrents !!!Elle ne paraissait pas avoir un coeur d’artichaud comme moi mais plutôt de mener elle même son embarquation comme bon lui semblait.Lorsque elle aborda le sujet pour connaître mon tableau amoureux, elle fût surprise de constater que mon compteur était si pauvre.J’aurais pu inventer un ou deux copains mais n’avais aucune envie de lui mentir pour me faire mousser , ma vie était ainsi , point barre !!!!Je poursuivais mes gammes comme une apprentie pianiste caressant mon corps seule, parfois de façon intensive , toujours selon le même rituel, je m’enfermais dans ma chambre le soir, me déshabillais intégralement, éteignais la lumière, remontais le drap pour couvrir mon visage puis fermais les yeux et je repensais à ces vacances en Espagne et revoyais cet oncle qui m’avait tellement troublé, mes cuisses se frottaient l’une contre l’autre, je sentais alors la tension s’emparer de moi, l’envie de me toucher, une de mes mains alors venait titiller mon téton, doucement d’abord pour ensuite m’enduire de salive le bout des doigts et masser mon mamelon jusqu’à ce qu’il pointe sous l’effet de l’excitation, j’imaginais qu’il était là, dans la même pièce que moi, Oncle Alexandre, assis confortablement dans le fauteuil, observant mes moindres gestes avec délectation, suivant mes mouvements sous le drap, silencieux , sa verge gorgée de sang au fur et à mesure que mes mains glissaient sur mon corps.Ensuite mes caresses ne suffisaient plus, il m’en fallait d’avantage, plus bas mon ventre attendait, réclamait son dû avec impatience, alors mon autre main descendait vers mon pubis , je me tirais d’abord les poils doucement afin d’exciter mon bas ventre, évitais soigneusement mes lèvres intimes et parcourais l’intérieur de mes cuisses , puis mes doigts allaient chercher la salive nécessaire pour prodiguer à mon jeune bouton les vagues de plaisirs.Je ne pouvais m’empêcher , c’était au fil du temps devenue une obsession , l’imaginer là dans la même pièce ou alors me matant du haut de sa fenêtre tandis que je m’ébrouais toute nue dans sa grande piscine, bref mon imagination avait un besoin viscérale de le sentir proche, impossible de jouer à frotte-frotte sans qu’il ne soit là dans un coin de mon cerveau !!!C’était ainsi , chaque personne je pense a du comme moi avoir recours à certaines clés pour atteindre seule le nirvana masturbatoire….Je ne me masturbais pas de façon régulière, c’était suivant mon envie, mon humeur du moment, je pouvais passer des semaines à me délaisser et durant des périodes j’avais parfois besoin chaque soir de faire tomber mes tensions physiques. Le mois de mai arriva, c’était la date prévue pour que notre classe se rende à Amsterdam pour un séjour chez nos correspondants, bursa escort il faisait chaud, le parfum du printemps embaumait, il tombait à pic car à la maison maman était dans une phase sombre, j’avais grand besoin de respirer, changer d’air, je n’imaginais pas à quel point mon séjour là bas allait bouleverser mon existence . Nous sommes montés dans le bus, j’étais comme à mon habitude vêtue en mode sombre et enrobée de vêtements amples de façon à être insignifiante, invisible, insipide.Lorsque nous sommes arrivés, à la descente du car je découvris un feu d’artifice de couleurs, la fille qui m’attendait fit détourner les yeux de tous les garçons tant elle rayonnait avec sa tenue colorée et avenante.Le contraste entre elle et moi était quasi parfait, j’étais une ombre elle la lumière.Elle me regarda, longuement et me dit,”Allez on y va”Elle avait un don particulier, une véritable tempête qui entrainait tout sur son passage, tout le long du chemin comme deux amies qui se connaissaient depuis des lustres nous avons discuté, discuté, discuté.C’était fou, se retrouver loin de chez soi , du quotidien grisoulleux, à des km de mes repères, je me sentais comme neuve.Lorsque nous sommes arrivées chez elle, je vis sa mère qui allait partir, Ingrid avait hérité d’elle ce large sourire et ce même regard lumineux.Elle me souhaita un agréable séjour et la porte se referma.Une fois seules, Ingrid mit la musique, Placebo évidemment, elle me montra les albums qu’elle était parvenue à se faire dédicacer, la photo où elle posait lors d’un concert avec Brian Molko, bref j’étais véritablement sous son charme.Elle avait un franc parler qui m’étonna, elle semblait pouvoir bousculer tout sur son passage avec la seule force des mots.Ingrid alla vers son secrétaire, sorti des feuilles, du tabac, un sachet en plastique et sans aucune gêne roula un joint sous mes yeux.Nous étions dans la capitale de la marijuana, les garçons dans le bus ne parlaient que de ça, en les jugeant immatures j’étais loin de m’imaginer que j’allais faire comme eux et goûter aux paradis artificiels.Elle alluma le joint, inspira une longue bouffée qu’elle recracha en l’air et le parfum parfumé emplit la pièce.”Tu en veux ?””Non merci, je ne fumes pas”Elle n’insista pas, je la regardais comme une bête curieuse, cherchant ce qui changeait en elle.Ses yeux, son phrasé, ses déplacements et surtout ce silence soudain qui ne lui ressemblait pas tant depuis mon arrivée elle n’avait cessé de m’abreuver de paroles.Elle me dévisagea longuement.”Lève toi “j’obéis sans comprendre ce qu’elle voulait.”Tourne toi”Je fis ce qu’elle réclamait.”Bon il faut changer tout ça, tu ne te ressembles pas”Je ne comprenais pas un traite mot de ces desseins mais j’étais curieuse de savoir.”Je vais te relooker, tu veux, Oui tu veux”Elle fit les questions et les réponses et partit en cuisine pour revenir avec un thé chaud, je regardais sa chambre qui était à l’étage dans le duplex familial, sous les combles.Décor étrange, où le bleu dominait, il y avait un vrai bazar au sol, vêtements laissés là, sur une étagère des photos d’elle au bras d’un garçon puis tenant un autre par l’épaule , avec une fille à la plage et sur une elle nue, poitrine arrogante et fière sortie des flots.”Tiens”Je ne l’avais pas entendue revenir, elle me tendit une tasse d’où émanait des senteurs de réglisse et de cannelle.Je la portais à mes lèvres et me suis assise sur le lit.”Tu dois te déshabiller que je saches quelle tenue t’ira le mieux”J’étais scotchée, je fis mine de ne pas comprendre mais promptement elle ricocha.”Je vais à la salle de bain ? “”Non mets toi nue ici, on est entre filles, sinon je ne pourrais pas te relooker”Je ne savais pas comment éviter son injonction, pas envie de me mettre nue, moi si pudique.Elle avança, me fit mettre debout et pris les choses en main comprenant instinctivement ma gêne.Elle reprit le joint éteint posé dans le görükle escort cendrier, le ralluma en aspirant une profonde bouffée puis son visage s’approcha du mien, une main vint derrière ma nuque et elle colla sa bouche à la mienne m’obligeant à ouvrir mes lèvres et m’insuffla les vapeurs éthérées doucement.Je fus prise d’une quinte de toux qui nous fis rire toutes deux, elle me demanda si j’avais déjà fumé de l’herbe, je lui avouais avoir une fois essayé mais que cela ne m’avait rien fait.”Parce que tu n’étais pas avec la bonne personne” me répondit elle.J’étais encore sous le charme du contact de sa bouche charnue, sa facilité de prendre les choses en main, de provoquer les événements aussi naturellement.Puis l’effet se fit sentir, les jambes flagada, ça tournait autour de moi, l’impression d’un film au ralenti.Sans pouvoir ni vouloir me défendre, je soulevais les bras vers le ciel pour qu’Ingrid me débarrasse de mon sweat trop large, trop terne et me suis retrouvée en soutien gorge face à elle.Elle me contourna et le décrocha pour revenir face à moi qui instinctivement avait couvert mes seins de mes mains.”Pourquoi tu les caches ?” me dit elle en décroisant mes bras.”Ils sont beaux, au contraire tu devrais les montrer, tu les mets au soleil parfois ? “Elle se rendit vite compte de l’épaisseur de mes complexes.”Elle porta sa main sur mon sein droit, l’empaumant et rapidement mon téton trahit mon émoi.”Oh tu aimes ?”Oui j’aimais, j’en fus surprise moi même mais je n’en dit rien, bredouillant je ne sais quelle purée de mots dont elle se ficha bien car elle était déjà en train de faire tomber mon pantalon aux chevilles.Je me sentais ridicule avec ma culotte en coton blanc, elle était à mes genoux, souleva un de mes pieds fit glisser une jambe du vêtement, puis la seconde.Toujours à genoux, si prés de mon intimité elle mit ses main de chaque coté de ma taille et le dernier glissa à son tour dévoilant ma fourrure épaisse et sombre.”Tu ne te rases jamais la minette ?”Tandis que je lui répondais que non, que je n’en voyait pas l’utilité, elle passait ses doigts à la surface de ma soie comme si j’avais été un chaton fragile, ce qui me troubla, me fit mouiller en dedans.J’étais comme une dingue, ma vulve semblait réagir en dehors du bon sens, ne m’appartenait plus.Pas grave, au contraire”J’allais comprendre douloureusement tout le sens de cette énigmatique remarque de sa part quelques heures plus tard…Ingrid se leva et impudiquement remonta les pans de sa jupe plissée dévoilant sa nudité totale, de tissu et de toison.J’étais estomaquée, ainsi elle avait osé venir me chercher au bus sans culotte, fesses nues !!!”Touche, vois comme c’est agréable”J’étais pétrifiée, jamais de ma vie je n’avais porté mes mains sur l’intimité d’une autre personne, elle ne se démonta pas et saisit mon poignet pour porter ma main sur son pubis lisse.Je devais être gourde à voir, empêtrée dans mes convenances.Le contact ne dura pas longtemps mais il suffit à semer plus encore doutes et envies en moi.Elle fit un pas en arrière, me toisa…”Ton problème, tu es petite, menue mais tu possède un corps bien dessiné.Au lieu de te dissimuler tu dois au contraire mettre tout ça en valeur.C’est pas quand il sera trop tard que tu pourras montrer ton corps, bouge pas je reviens.”Je n’ai pas bougé, j’étais prise dans la tourmente, dans le cœur du cyclone.Elle revint les mains chargées de vêtements improbables qu’elle déposa sur le lit, des jupes colorées, courtes, si courtes, des bustiers si étroits.Jamais je n’oserais !!!Pourtant déjà, Ingrid s’affairait autour de moi devenue sa poupée et me passa la première jupe qui dévoilait la moitié de mes cuisses.”Tes jambes sont fines, si tu portes du long on ne voit rien, il faut remonter plus haut pour mettre les mettre en valeur, tourne toi.”Je me laissais faire et obéissais à chaque ordre, elle m’avait envenimée, doucement elle prenait bursa escort bayan place en moi, avait su trouver les failles de mes lourdes murailles.”Tu dois t’habiter”Je ne comprenais pas tout ce qu’elle me disait, d’autant que parfois elle mélangeait néerlandais et français, cela ne faisait qu’ajouter à son charme incendiaire.Devant mon regard dubitatif, elle répéta en martelant ;”Tu dois habiter ta maison, ton corps c’est ta maison alors il ne faut pas avoir peur de casser des murs , changer la peinture tu es chez toi, pas une locataire !!!”Elle appuyait là où ça faisait mal, ne prenais pas de gants, cela me dérangeait mais en même temps être ainsi bousculée dans mes certitudes idiotes me faisait un bien fou.J’avais osé paraître nue face à des yeux ! Oui peu importait qu’il s’agisse d’une fille ou d’un homme, j’avais osé me mettre en péril.”Tu vas me laisser faire ok ? Tu vas être à moi ce weekend, je vais m’occuper de te transformer, tape là”Elle tendit sa paume, la mienne vint mollement taper dedans.”Plus fort, tu dois taper plus fort”Cette fois le claquement retentit et ainsi scella mon destin au sien, je ne devinais pas à quel point être à elle signifiait mon propre abandon.Mais comment résister à sa force de persuasion ?Elle me fit tendre les bras pour enfiler le fin bustier qui épousa mon buste comme une seconde peau.Un doigt léger vint effleurer les pointes de mes seins qui trahirent mon excitation.”Le corps ne ment jamais, tu vois, eux, tu vois ils disent qu’ils aiment”Puis elle déposa un chaste baiser sur le bout de mon nez.Plus bas, j’infusais…Chaque mots, chaque gestes et regards étaient autant de fils avec lesquels elle tendait mon corps telle une marionnette.Que c’était doux au delà de l’inquiétude d’être manipulée, se laisser faire sans avoir à lutter contre soi même.”On va aller faire les boutiques”J’étais en train d’ôter la micro jupe…”Qu’est ce que tu fais ?””Je me change””Reste comme tu es, ici personne ne te connaît, profite, tu vas jouer à être une autre fille, tu pourras remettre tes sacs de patates chez toi, Pas chez moi, Pas dans mon pays !!!”J’étais tétanisée à l’idée de déambuler ainsi, j’avais si souvent critiqué intérieurement ces filles aux tenues indécentes, tout en les enviant secrètement d’oser.Résignée, je levais un pied pour enfiler ma culotte blanche, elle arriva vers moi, la saisit me faisant presque chuter, s’empara d’elle puis se dirigea vers son bureau, ouvrit un tiroir, et d’une main rageuse écarta des lames de ciseaux pour taillader le coton.”Voilà, c’est réglé pour ta moche culotte”Elle alla vers sa commode, d’un tiroir elle sorti un long châle aux couleurs bariolées qu’elle m’envoya pour que je couvre le haut de mon corps.”Tu débutes, alors tu as droit à ça “Dans ses yeux, le temps d’un éclair, je vis une autre fille, une femme que je sentais s’insinuer en moi, comme un serpent se contractant autour de mon corps et mon âme, l’oppressant petit à petit, lentement, sûrement.C’est ainsi que nous sommes sorties de l’appartement, chaque marche me rapprochait de l’extérieur, on allait me voir, des yeux étrangers allaient forcément se poser sur moi, sur mes cuisses apparentes, je ne lâchais pas mon châle, dernière pudeur accordée par Ingrid, elle ouvrait la voie et je me suis surprise à observer avec délices les ondulations de ses hanches, comme hypnotisée.La porte était là, plus que quelques mètres, bientôt nous serions dehors,…Et là, soudain, je vis Ingrid se retourner, comme dans une scène au ralenti, elle fit les deux pas qui nous séparaient et vint coller son corps au mien, me saisit par la taille d’une main, par le dos de l’autre et colla sans crier gare sa bouche à mes lèvres et sa langue entra en moi, fouilla en moi, répandant un goût mentholé.J’étais sans souffle, estomaquée par cette intrusion sauvage.Elle prit mon visage fermement entre ses mains, plongea ses yeux au fond de moi ;”Tu es à moi ce weekend, toute à moi, tu as tapé, n’oublie pas !!!”Oh oui, j’étais à elle, oui, j’étais toute à elle, même si je restais muette, le regard dans le flou, m’enivrant de sa salive que je malaxais à la mienne comme s’il s’agissait d’un nectar.